Dédale de la Biblis Patera
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Dédale de la Biblis Patera

Chroniques martiennes
 
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 Guide Rp pour votre personnage

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MessageSujet: Re: Guide Rp pour votre personnage   Guide Rp pour votre personnage - Page 3 Icon_minitimeMar 19 Oct - 18:03



- Taquin -
Sire Granmorthan Maillart a écrit:
Mon pas est lourd, mes doigts sont gourds, le crépuscule …
Maudit fut le jour du pacte.

Jeunes enfants qui entendrez ces mots par la bouche d’un troubadour, n’ayez jamais l’illusion de la facilité.
Cette chanson servira pour que cette triste histoire ne se renouvelle pas dans l’avenir.
Que ce ménestrel chante avec son cœur mon accablante vie dans les châteaux et bourgs !

Me voici à vous, petits et grands, Sire Granmorthan Maillart pour vous servir et narrer cette mémoire.

Vous qui aimez la chevalerie, prenez place autour de l’âtre de la forge, vous les enfants qui un jour souhaitez défendre la femme, l’enfant et les saintes reliques de notre seigneur, venez plus près, écoutez…

Mon père un jour me fit asseoir comme vous autour du foyer, son dur regard s’adoucit un moment, au-dehors le vent passait dans la forêt du Mercoire, l’on pouvait voir de notre fenêtre la lisière avec le bosquet du pendu et l’étang de la crotouille, les grenouilles faisaient silence.

L’âtre rougeoyait comme une vie qui s’éteint, braises chaudes et vacillantes, larmes chaudes de regrets.
L’air sentait la cendre, la fumée du bois ancien et les charbons métalliques de la forge.

Mon père me dit que j’avais terminé la vie avec les femmes de la maison, que cette étape arrivait à terme.
Il me dit que je venais d’avoir 7 ans et que demain, lorsque le soleil sera de nouveau là et que les ténèbres seront dissipées, la seconde étape de ma vie commencerait.

Le père de mon père, mon grand-père de nom que je ne connus point, fit pareil pour lui.
Mon père me fixait de son regard, des braises claquaient doucement sur la pierre de sol, l’on sentait l’humidité du bosquet entrer dans la bâtisse par les créneaux et les portes, une odeur de mousse et d’étang, des senteurs de feuilles mouillées comme froissées, foulées dans le noir sur les sentiers par les créatures malfaisantes de la nuit.

Mon père appela Gontran, son serviteur attitré et continua de river ses yeux sur moi. J’avais peur.
Une nouvelle odeur s’infiltra dans la pièce et se mélangea aux autres, se faisant une petite place, l’odeur du pain chaud, le pain du soir, le pain noir pour la prière.

Ce pain que je faisais avec ma mère et mes sœurs chaque jour sauf aujourd’hui.
L’angélus n’allait pas tarder à sonner.

Je pensai aux maisonnées du bourg et à nos serviteurs revenant du travail de la terre, une chandelle derrière les petits carreaux, je pensais à l’odeur de sueur et de soupe du soir, le bouillon du pauvre avec quelques légumes et un bout de lard.
L’homme rude et honnête travailleur attablé avec sa famille, les mains durcies par le froid, les lèvres craquelées et pas un mot, juste des regards.

Nos gens à protéger du mal, nous tous pêcheurs, nous tous unis.

Ce soir l’angélus ne sonna pas et notre serviteur Gontran franchit le seuil aidé d’un autre valet que je n’avais jamais vu, un valet à la peau sombre.
Ils portaient ensemble un lourd coffre bardé et ciré par notre maître menuisier, une cire provenant d’un nid d’abeille dont il a grand secret.

L’odeur de la cire s’installa doucement dans la salle, poussant à son tour les autres présentes.

Ce soir là Gontran ne dit mot, ni regard, le coffre fut déposé aux côtés de mon père, la ferrure ouverte.
Mon père me parla comme jamais, nous deux et seuls.

Tard dans la nuit mon père me dit d’aller me coucher, mais j’avais appris mes premiers secrets.
Mon père sortit du coffre ciré le heaume de chevalier de mon grand-père et me permit de le regarder et de le toucher.
Il me dit que j’allais apprendre le travail du feu et du combat, qu’un chevalier se doit d’être complet.
Qu’en cas de siège, il doit savoir réparer lui-même ses armes ou son haubert, coudre son gambison.

Je compris alors que la première étape, la vie avec les femmes m’avait apporté le savoir des petits travaux, mais j’étais si jeune et j’avais si peur.

Avant de me dire d’aller à l’étage prendre repos, nous allâmes vers le mur d’armes.
Depuis mon plus jeune âge, la grande épée de mon grand-père trônait avec les écus sur ce mur.

Ce soir, mon père la décrocha pour me la montrer, il me montra la force de l’épée et les dessins pieux gravés sur le fer.
Enfin il me dit d’ouvrir ma main et plaça la lame froide sur ma paume d’enfant.

Tout en me fixant à nouveau, mon père fit glisser le bord de la lame sur ma chair, je ressenti une brûlure et aperçu du sang sourdre de la plaie, je commençais à avoir des sanglots.
Le fil de l’épée malgré les âges conservait sa morsure et avait entaillé ma paume.

Tu n’oublieras jamais, me dis mon père.

Gontran entra, seul cette fois avec un petit plat contenant l’eau de notre bienveillante source et me nettoya la coupure puis mit un onguent et banda la vilaine morsure avec un tissu blanc qui sentait le brin de lavande.

Tu nettoieras toujours tes blessures aux mains et aux doigts, me dis mon père.

Cette nuit dans ma paillasse, je fut seul comme jamais du moins je le pensai.
Ma main lançait traits de douleurs comme les flèches vives d’Augebert le fort, notre chasseur.
Cette nuit j’étais dans ma tristesse, loin de me douter que j’allais connaître bien pis.

Bien avant la cloche du matin clairette, le nouveau serviteur a la peau sombre vint me quérir.
Il me posa une panoplie de cuir et de tissu rouge très chatoyant.
Sa voix était douce, je me sentais en confiance avec lui.

Pour la première fois de mon existence, j’utilisais l’autre couloir, celui allant vers le centre du château et plus le chemin des femmes qui va vers le corridor de droite, la seconde étape de ma vie commençait.

Ce fut Anthèlme le mioulant qui m’accueillit.
Nous partîmes vers le fauconnier et tout le jour j’apprit les règles et le nom des accessoires.
Le soir je dus aller dans la chambrée sans manger, j’accusai cruellement cette injustice mais le jeune faisait partie de la seconde étape.
J’avais du mal a retenir toutes les choses que l’on me disait et j’avais peur de mal faire.

Les jours suivants commencèrent toujours pareil, Bhauris le nouveau serviteur a la peau sombre et au gentil sourire, m’équipa et Anthèlme notre maître fauconnier continua de me former.

Il me donna mon premier faucon, un tout jeune très agité, nous allions grandir ensembles.
Je crois que ce furent là les plus belles années de ma triste existence.

Entraîner un faucon, que n’existe t’il pas plus belle chose dans ce vaste monde ?
Les matins frais nous partions dans les champs, j’écoutai avec grand soin les conseils d’Anthèlme.
Sa sagesse me touchait et son savoir aussi.

Lors de mes 12 ans Taquin, nom donné a mon faucon et moi-même partions pour de longues chasses d’apprentissage.
J’aimais rester avec Taquin, ses plumes douces, son espièglerie.
Quand nous avions chaud pendant les grands soleils, nous nous mettions sous l’ombre d’un grand arbre sur des roches fraîches.
J’enlevai mon chapeau, je placai le chaperon sur la tête de Taquin et enlevai le touret.
Taquin ouvrait ses ailes pour se rafraîchir et se tenait calme.
Moi je regardai la beauté de Taquin et j’éprouvais grande fierté pour notre complicité.
L’air chaud montait de la terre, les branches sentaient le bois bouillonnant de sève chaude, les pierres renvoyait grosse chaleur, des senteurs de thym aussi, provenant du carré jardin des moines.

Je fis le serment de toujours protéger Taquin, de toujours être là pour lui.
L’horizon pourtant s’annonçait funeste, si j’avais eu ce jour connaissance de la sagesse de l’alchimiste, j’aurai vu dans les nuages le sourire grimaçant de la mort.
Je ne vis rien, rien d’autre que Taquin voler avec grâce et n’entendis que mon propre rire faisant échos aux facéties de mon faucon.
Jeune et bête, incapable de sentir les mains froides du mal sur mes épaules, grand dieu, entendez bien ma culpabilité.
Nous étions aveugles.

Que dire des autres années ?
Les odeurs de la forge, du cuir, les premiers combats avec Bhort notre maître d’arme.
Je pourrais compter nombre de petites histoires, je me souviens des soirs de douleur, le bras tout durci par la cognée et les yeux brûlés par le sel de sueur.

Notre maître forgeron fût toujours bienveillant envers moi, il y avait dans la couleur de ses yeux les tons ocres de la forge ou le bleu acier des tempêtes.
Chaque mot touchait mon cœur et chaque jour un profond respect me faisait m’incliner devant son savoir.

La première fois qu’il me fis quérir pour le couvercle, il me fit asseoir sur le corps d’enclume pour regarder.
Le foyer était prêt, un foyer dans le sol avec grand couvercle de fer dessus.

Il y avait deux leçons ce jour là pour mes 15 années.

Gambriel mon maître de forge, planta un vilain piquet prêt du couvercle, comme ça dans la terre durcie du pourtour.
Intrigué je ne compris pas le sens, puis Gambriel dévoila un mannequin de chiffon représentant un garçon de ma taille.

Il ri fort avec moi car croyant grande malice de sa part j’attendais impatiemment la suite.

Gambriel fixa le garçon de chiffon sur le piquet puis me dit que la brûlure du feu qui couve est mortelle.
Joignant geste a sa parole il leva le couvercle du four au sol.

Une grande langue de feu se leva comme un démon des enfers, une lumière pareille a cent soleils sortait du fond du four et le garçon de chiffon avait déjà presque brûlé, ne restait que les montants en bois.

C’était terrifiant !

Gambriel m’assista, il me fit vêtir de grands gants de cuir et me mit une pince a longue tige dans les mains.
J’allais retirer le soleil du four.
Pour ne pas que je brûle comme le garçon de chiffon, Gambriel jeta un seau d’eau sur un grand pavois en bois et le plaça devant moi, devant la gueule du four pour bloquer la chaleur.

Jeunes enfants qui entendrez ces mots par la bouche d’un troubadour, eternelle sera votre fierté d’avoir pu saisir le creuset contenant le soleil.

Gambriel martela le fer brûlant en m’apprenant les gestes, ainsi naquit sous nos mains ma première dague.
Ho bien grossière, juste une tige pour la future garde et poignée mais si belle déjà.

Quelques jours plus tard, Bhauris me porta un écrin, un cadeau de Gambriel pour mes 15 ans.
Une dague ! Celle là même forgée ensemble.

Qu’elle était belle, unique ! J’en pleurais de joie car Gambriel du haut de son grand talent avait dans le plus grand raffinement dessiné mon faucon Taquin dans l’épaisseur de l’acier.

Puis un jour Taquin tomba du ciel, fauché par un méchant carreau.
Nul ne sut qui décocha son arbalète, la révolte grondait avec la guerre et les jalousies politiques couvaient.

Perdre Taquin fut ma première grande douleur.
Un être innocent odieusement transpercé par un cœur méchant.

J’implorais notre seigneur et tenait bien haut Taquin, lui montrant ainsi cette grande injustice.
Les bras levés, visage mouillé de larmes je demandais à Dieu de poser son regard sur ce grand malheur !
Le sang de Taquin coulait sur mes avants bras et rendait pourpre ma chemise.
Je parlai à Taquin, je ne sentais plus sa chaleur.

Des hommes de gardes rigolaient grassement en me voyant, ne s’en cachant point.

C’est quand je crus perdre raison que la main de Bhauris se posa sur mon épaule et que de sa voix rassurante me promit que Taquin reviendrait et qu’en plus de son retour en bonne santé l’injustice sera punie et l’homme coupable proprement châtié.

Je reparti vers les appartements avec Bhauris en portant Taquin, mon si beau et espiègle faucon.
Ses yeux changeaient vite et devenaient comme lait caillé, son corps roide, mais j’ai eu foi en la promesse de Bhauris.

Il m’emmena voir un enchanteur afin de placer Taquin dans une boite magique, une boite qui serait assez solide des années le temps que sortilège opère.

Puis la guerre fut là et je devins un guerrier dont le seul nom faisait trembler des régions.
Bhauris resta toujours a mes cotés, il ne vieillissait pas comme moi et ceci accroissait ma foi dans ses paroles.

La guerre nous porta loin.

Un soir, dans une veillée de camp, Bhauris vint me trouver prés du feu de veillée.
Il me dit qu’il était temps de rejoindre les enfants de Gambriel, tous déjà Maîtres Forgerons afin de prendre possession de la grande hache du sauveur.
Bhauris me dit aussi que la grande Forge pouvait faire naître des colosses afin de gagner la guerre pour de bon et éviter que femmes et enfants jonchent une route trop grandes de victimes innocentes.

Bhauris me dit pour finir que la grande Forge des enfants de Gambriel aurait assez de puissance pour donner le cœur d’amour de Taquin, que son creuset pouvait faire tout ceci.

J’étais las et j’avais foi en Bhauris mon fidèle serviteur c’est là que le pacte se fit et que je dis oui, mettons-nous en route.
Nous partîmes dans la nuit traversant le désert durant plusieurs jours, marchant la nuit, reprenant des forces le jour a l’ombre des dunes.

Nous atteignîmes un désert de roches, le sable fit place aux cailloux.
C’est dans cet endroit stérile qu’un grossier escalier descendait dans le sol.
Bhauris m’avertit que ce dernier voyage serait douloureux et que nous avancerions dans le froid et le noir.

…….. Aujourd’hui je pense que Bhauris était mon ange et qu’il m’a montré ma voie et m’a fait rendre dans un pays lointain car je ne l’ai jamais revu mais j’ai foi en lui.

Tout le monde ici a des châteaux forts et je n’y entends rien.
Il y a taverne mais emplie de démoniaqueries.

On ne peut respirer dans le grand désert sans l’armure de fer qui donne de l’air et rien ne pousse dans ce sol très rouge et givré.
Il y a de grands chars hauts comme des balistes.

J’ai appris à vivre dans le château que l’on m’a offert, pour prendre les repas c’est simple on appuie sur une machinerie.

Un jour un homme est venu au château.
Il portait la boite de Taquin ainsi que ma belle dague, celle de mes 15 ans.

Mon cœur failli rompre et fit entrer mon visiteur.
Je lui offrit Tube bleu pour son bon goût.

Puis je ne pu m’empêcher de verser de chaudes larmes, cette personne était la première pouvant m’éloigner de ce grand cauchemar.
Le fait qu’elle était là et qu’elle tenait la boite de mon cher et défunt Taquin me prouvait que j’avais eu une vie autrefois. Cet envoyé connissait mes faits et ma vie.

Je lui posai grandes questionnettes sur mon château et il me dit qu’il avait résisté au saccage mais que famine régnait.
Le Mercoire avait brûlé en partie.
Il me dit beaucoup de choses, peut-être que ces choses étaient ce que je souhaitais entendre ou pas.
Je pleurais encore pendant un moment, des pleurs de soulagements face à l’inéluctable.

Il me dit que c’était un moment de joie aujourd’hui et poussa avec grand respect la boite de Taquin vers moi.

Je me souviens combien mes mains tremblaient, je passais les doigts sur le coffret, je reconnaissais chaque fissure, chaque ébréchure, c’était bien celle de Taquin.

Je ne respirais plus lorsque mes doigts soulevèrent les ferrures, lentement.
Pour que le couvercle ne retombe pas, je plaçais de chaque coté mes mains pour assurer l’ouverture.

Je n’osais regarder puis ouvrit un oeil puis deux.

Taquin, dans la boite m’observait vivant.

Il poussa de petits cris de joie que je reconnus de suite, le passé surgissait avec violence bousculant mes souvenirs.
Taquin, mon Taquin !

Par quel miracle ? Sorcellerie ?

Mon invité envoyé par les maîtres forgerons m’expliqua que seul Dieu avait agit et que nul magie noire n’était.
Un cœur pur fondu dans de nobles alchimies battait dans le corps de Taquin, comme Bhauris me l’avais promis.

L’envoyé de la forge m’expliqua que Taquin avait reçu grande douleur lorsque le carreau d’arbalète l’avait abattu dans son insouciance.
Pour cette raison Taquin avait une petite armure qu’il ne fallait jamais enlever mais prendre grand soin.

Il me donna aussi un opuscule compliqué avec mon Taquin représenté en différentes parties.
Il me dit que la hache salvatrice n’était point encore terminée mais qu’elle le serait pour aller combattre le mal.

Ce fut seule visite et la compagnie des autres ne m’intéresse pas, je ne comprend pas la plupart des dialectes.
Avec les années j’ai compris l’opuscule et j’ai fabriqué d’autres Taquins, ce n’est pas comme mon Taquin mais on dirait des faucons de cuivre et de métal.
Ils peuvent voler dans le désert et attaquent si ordre est donné.
Il y a diverses parties pour faire une faucon machinerie, toutes sont un hommage envers mon faucon tant chéri, son nom est posé sur les parties constructibles.

J’ai monté ma fauconnerie, un jour quand le mal sera là, des fauconniers prendront l’opuscule et se transmettront ce que je sais.
J’ai pensé à trois étapes comme l’a fait pour moi Anthèlme le mioulant, la troisième étape permet d’avoir le titre de Maître Fauconnier.

Puissiez vous avoir la chance de vivre les années de bonheur que j’ai connu avec Taquin mais ici point de prairies.
Je suis bien âgé, Taquin est perché sur une grande lampe au-dessus moi.
Son cœur continuera de battre pour toujours et j’ai grande joie mêlée a grande culpabilité.
Je vais mourir sans avoir tenu le serment de protéger pour toujours Taquin et le serment fut rompu par le carreau d'arbalète, que Dieu ne m'a donné le grand bras suffisant pour arretter le trait !

Peut être que lorsque mon souffle deviendra faible et que mon âme partira vers le ciel, mon cher Taquin repartira vers la forge, peut-être qu’il trouvera un nouveau maître.

Je vous en prie, si vous trouvez Taquin, ne le blessez pas mais aimez le comme un fils, caressez lui doucement les plumes.
Poussez chansonnette avec douce voix car il aime écouter.
Ne soyez pas surpris de voir sous les plumes engrenages et cliquetteries, ce n’est point sorcellerie mais prothèse de médecin qu’il faut graisser.

J’ai mis mon Tabard, celui avec la grande croix pour me présenter devant notre seigneur et maître.
Mon Taquin, j’ai sommeil, je vais te laisser un moment, je vais rêver à l’école des faucons, a tout ce que nous pourrons faire.
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MessageSujet: Re: Guide Rp pour votre personnage   Guide Rp pour votre personnage - Page 3 Icon_minitimeMar 19 Oct - 18:05



- Terrorpod -
Gottfried Von Dobrshejewiser a écrit:
Gottfried Von Dobrshejewiser s'adresse aux terraformers-artisans qui assistent à ses cours. Il parle dans sa langue natale et ses explications nécessitent la traduction simultanée. Il met donc en route le Vox-Paraphraseur. la petite voix synthétique douce mais grave, prend le relais et traduit :

"Les petites Spinnes Werkzeugmaschines qui existent dans les tunnels de MMEMO sont intéressantes dans le sens où personne n’en a vu sauf les anciennes familles des tunneliers.
Ayant été, comme tout le monde, transférées par le Charon mais malheureusement trop tardivement, ces familles ont disparu depuis des générations.

Ceci laisse à penser que MMEMO est bien plus ancien que l’on ne le croit.
La Caste dont le nom m’échappe... ( silence )… un nom bizarre …( silence ), nom étrange qui me reviendra plus tard, a disparu aussi. Pourtant elle fabriquait les araignées machines des souterrains.

Ces machines utilisent une technologie difficile d’accès.
Le petit schématique que voici permet avec toute subjectivité de reproduire un Terrorpod. Il devrait ressembler à ceux qui circulent dans les souterrains.

L’utilité de ces automates reste de réparer les fibres et les câbles de MMEMO, mais je crois aussi qu’ils sont de formidables défenses qui peuvent découper tout intrus ou menace afin de protéger cette machinerie secrète de La Firme, mais j’y reviendrai.

Le schématique que j’ai écrit permet de jouer à Dieu et de faire lever un mort. Je vous invite à récupérer le cours sur le cadavre animé, ainsi nous allons avoir la même approche.

L’expérience est facile et le plan prévoit des morceaux et objets de remplacement si l’on n’a pas de corps frais sous la main.

Un circuit électronique permet de coordonner la démarche et les mouvements du Terrorpod.
L’exercice est difficile sur cette partie : la colonne vertébrale se loge dans un tube à température basse contrôlée et il faut relier les terminaisons aux circuits.

Ces machines restent dangereuses à cause de leur poids. Elles peuvent percer des scaphandres avec leur aspect acéré.
Le relief d’un terrain n’est pas problématique pour elles et leur vitesse est rapide.

Il reste un problème à régler : ce Terrorpod ne répond qu’à des personnes karmiquement spéciales, très éloignées des bascules rouges pour reprendre mon étude sur la structure Karmique.
Seul les crans vers le bleu peuvent contrôler de façon correcte un Terrorpod.

N’oubliez jamais que chaque expérience se fait avec du matériel de bonne qualité.

Si vous aimez construire, stockez les dehors, ils sont résistants."


Gottfried Von Dobrshejewiser
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MessageSujet: Re: Guide Rp pour votre personnage   Guide Rp pour votre personnage - Page 3 Icon_minitimeMar 19 Oct - 18:06



- Trismégiste -

B.Slavomir pour les Archives et recoupements a écrit:
Voici le récit de la première apparition en public et dans le Bar du Forage de deux des Moines de l'Ordre du Bouclier.

C'était une fin de journée, une de ces journées de lassitude due à un harassant travail en extérieur.
La météo d'ailleurs ce jour là était extrême avec des températures négatives à briser les corps en 2..

L'air dans le Bar du Forage est épais, les ventilateurs d'extraction semblent freinés par le poids de l'air.

Deux personnages sont entrés dans le Bar et vous comprenez tout de suite -vous tous qui êtes rassemblés en ce lieu- qu’ils ne font pas vraiment partie de votre monde.
Vous savez qu’en face de vous des Blackmonks sont présents.
C'est ainsi qu'ils se font appeler depuis que les générations se renouvellent sur Mars.. Des Blackmonks , des Moines de l'Ordre du Bouclier.

Ils sont grands et de forte carrure.

Un habit de moine couvre partiellement leur scaphandre laissant les bras libres de mouvements.
Ils ont des reliques accrochées un peu partout et arborent particulièrement une mâchoire des Grands Anciens sur le plastron cuirassé.
Une légère odeur d’encens se répand subtilement dans le Bar car ils en sont imprégnés.
S'immisce une odeur médiévale telle que vos souvenirs terrestres vous la décrivent, la même que dans les églises et autres temples dédiés au recueil et au doute.

Deux détails attirent l’œil.

Le premier Moine porte un grand Fléau en métal avec un manche clouté. Cet objet a l’air lourd et vous vous demandez si ill l’a constamment porté durant le trajet quel que soit son endroit de départ..

Le second Moine tient en main une sorte de grosse Barre à Mine elle aussi cloutée.

L’habit de moine qui les vêt est en sorte de cuir très épais et dans leur dos est cousu le bouclier de leur ordre.

Ils marchent à pas lents. Vous voyez que leurs chaussures sont ferrées et cloutées et vous détaillez discrètement tout ce que vous pouvez apercevoir.
Un autre détail vous frappe : leurs chaussures sont soudées au scaphandre. Ils ne peuvent donc pas les enlever.
Votre compagnon en face vous fait un geste discret en montrant son cou et vous regardez plus attentivement la jointure du casque des Blackmonks …. Une soudure est aussi présente.

Ces personnes là sont enfermées, soudées dans leur scaphandre et ça fait froid dans le dos.
Leurs usages, leurs rituels, tout vous sépare. D’ailleurs vous n’avez jamais su ce qu’ils faisaient là et depuis quand cet ordre existe et le pourquoi fondamental de son existence.

C’est peut-être le moment d’observer.

Les deux Moines noirs se dirigent vers un tableau d’affichage et s’immobilisent.
Le tableau d’affichage sert aux Terraformers à afficher tout et n’importe quoi : ça va des ventes de pièces détachées en passant par des rendez-vous galants codés et tout ce qui est possible d’effectuer comme action. Il n’y a pas vraiment de place disponible.

Ils effectuent une chose qui vous intrigue : l’un d’eux déploie un petit pupitre comme ceux que l'on voie dans les chorales pour poser une partition dessus.
L’autre Moine allume une bougie et l’installe en haut de la rainure.
Chacun d’eux observe un moment de recueil puis chacun sort une feuille et la met sur le pupitre.
En fait de papier ce sont des Vélins. Chaque Vélin porte un nom , celui de droite a pour nom Talos et celui de gauche Trismegiste.

Nous avons recueilli d'autres témoignages, principalement pour Trismegiste qui incontestablement est le plus grand et le plus massif des deux Moines Hermétiques.

Ces données demandent une accréditation rouge à deux crânes.

B.Slavomir pour les Archives et recoupements.
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MessageSujet: Re: Guide Rp pour votre personnage   Guide Rp pour votre personnage - Page 3 Icon_minitimeMar 19 Oct - 18:55

BATTLESUIT PACIFICATOR 49 - Journal de bord

- Major Chimalli -
(Mission consolidation)
Rapport de guerre - partie 01
11:28 am - L’éveil:
Rapport de guerre - partie 02
11:40 am - Bilan:
Rapport de guerre - partie 03
12:20 pm - Dépannage:
Rapport de guerre - partie 04
12:52 pm - Second bilan:
Rapport de guerre - partie 05
5:24 pm - Appels radio:
Rapport de guerre - partie 06
4:27 am - Contact:

Rapport de guerre - partie 07
8:14 am - Gueule de fer:
Rapport de guerre - partie 08
9:10 am - Observation:
Rapport de guerre - partie 09
10:20 am - Consternation:
Rapport de guerre - partie 09-10
11:30 am - Inventaire:
Rapport de guerre - partie 09-11
12:20 pm - Rations militaires:
Rapport de guerre - partie 09-12
4:15 pm - Prise de décision:
Rapport de guerre - partie 09-13
1:52 am - Rêve:


Citation :
Fin de l'enregistrement de la Battlesuit du Major Chimalli.
Les données cryptées ont bien été reçues et archivées par La Firme.
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MessageSujet: Re: Guide Rp pour votre personnage   Guide Rp pour votre personnage - Page 3 Icon_minitime

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